Un avion rapatriant la majorité des rescapés de l'accident de car de mardi a atterri à Bergerac dans la nuit à 1h00
Parti de Florence, l'avion a ramené environ 50 collégiens et leurs accompagnateurs qui participaient au voyage scolaire organisé en Italie par l'établissement Notre-Dame de Ribérac (Dordogne).
Trois Français, soit un adolescent, une enseignante et un chauffeur ont péri mardi matin dans l'accident survenu en Toscane.
Neuf enfants et une adulte, dont l'état de santé ne permettait pas un rapatriement dès mardi soir, ainsi que le directeur de l'établissement et une autre personne sont restés en Italie, sont restés en Italie et devaient regagner la France vraisemblablement mercredi dans un autre vol "en partie médicalisé", selon la préfète de Dordogne, Béatrice Abollivier.
Dans la nuit de mardi à mercredi, à Bergerac, les familles ont quitté l'aéroport au compte-gouttes, jusqu'à 1h45, sans souhaiter s'exprimer devant la presse, un père glissant seulement avoir vécu "une longue journée" ou un autre reconnaissant être "content de retrouver (ses) gamins".
Le bus parti de Bordeaux -qui comptait 59 personnes à bord- s'est renversé sur l'autoroute A12 entre Gênes et Florence. Le véhicule se rendait à Florence, en Toscane, quand il a basculé pour une raison inconnue sur le bas-côté de l'autoroute près de la sortie menant à Massa. Selon des médias italiens, il est tombé dans un ravin de 4 mètres de profondeur et s'est retourné sur le toit. L'autocar est immatriculé en Dordogne et appartient à la société Les Cars Magne, selon un photographe de l'AFP.
Le groupe, composé de 52 enfants de 6e et 5e, cinq enseignants et deux conducteurs, provenait du collège Notre-Dame de Ribérac à Bordeaux, a rapporté l'agence Ansa. "Les enfants effectuaient un voyage de découverte de Florence et Rome. Pour les parents, c'est insoutenable", a dit le maire de Ribérac, Rémy Terrienne, à Reuters.
Après l'accident, les rescapés ont été accueillis dans une structure hôtelière à Marina di Massa où ils ont été interrogés sur les circonstances de l'accident par les policiers. Une cellule composée de psychologues et d'interprètes a été mise en place par la préfecture de Massa Carrara. Une enquête de la police routière italienne sur les causes de l'accident est en cours, les policiers envisageant un malaise du chauffeur ou un coup de sommeil de ce dernier.
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