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Trois mosquées profanées en Seine-et-Marne et à Besançon

Des inscriptions racistes et des étoiles de David ont été taguées sur les lieux de culte ce week-end.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La mosquée d'Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne) a été profanée dans la nuit du samedi au dimanche 3 février 2013. (AFP PHOTO/ACMO)

"Vive la Gaule", "Nike l'islam"… Trois mosquées ont été taguées de slogans racistes et de croix gammées, deux à Besançon (Doubs) dans la nuit du vendredi au samedi 2 février, et une à Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), la nuit suivante.

A Besançon, des graffitis similaires représentant une étoile de David, symbole du judaïsme, ont été retrouvés l'un sur le mur extérieur de la mosquée d'El Fath, l'autre sur un pilier extérieur à la grande mosquée El-Sunna. "A priori ça semble être le même mode opératoire", a indiqué le secrétaire général de la préfecture du Doubs, Joël Maturin, parlant d'un acte "isolé et inutilement provocateur". Sans donner de plus amples informations, il a cependant ajouté que "tous les éléments font penser que la communauté juive n'est pas impliquée dans cette affaire". Les responsables des deux mosquées "ont exprimé leur intention de porter plainte", a-t-il précisé.

A Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), les fidèles de la mosquée Taouba venaient pour la prière de l'aube quand ils ont découvert deux croix gammées et deux slogans, "Vive la Gaule" et "Nike l'islam", tagués à la bombe noire sur la façade jaune clair et la porte blanche. Une enquête pour "dégradations aggravées" car réalisées "sur un lieu de culte" a été ouverte, a indiqué une source judiciaire. L'enquête va tenter d'exploiter "les vidéos [de surveillance] des axes à proximité de la mosquée". Ce lieu de culte, bâti en 2002, accueille chaque vendredi 200 à 300 musulmans. Dimanche, les responsables de la mosquée, qui avaient recouvert les inscriptions, exprimaient leur incompréhension."On est tous des Gaulois, c'est vraiment n'importe quoi !", réagissait, sous couvert d'anonymat, un père amenant sa fille à un cours d'arabe."Depuis dix ans qu'on est ici, on s'entend très bien avec les voisins", a expliqué à l'AFP Hamed Kamouch, président de l'association. 

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