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Trois fédérations de taxis ont appelé à une journée d'action mercredi partout en France

A Lyon, une des villes les plus touchées par la mobilisation, environ 650 chauffeurs de taxis venant de toute la région Rhône-Alpes mais aussi d'Auvergne et de Bourgogne, se sont rassemblés devant le stade de Gerland.Ils protestent contre la flambée du prix des carburants et réclament un coup de pouce à l'Etat.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Taxis en colère. (AFP - Gérard Julien)

A Lyon, une des villes les plus touchées par la mobilisation, environ 650 chauffeurs de taxis venant de toute la région Rhône-Alpes mais aussi d'Auvergne et de Bourgogne, se sont rassemblés devant le stade de Gerland.

Ils protestent contre la flambée du prix des carburants et réclament un coup de pouce à l'Etat.

Ils réclament aussi une réglementation des taxis low-cost qu'ils accusent de concurrence déloyale.

Les artisans taxis ont manifesté mercredi matin à Marseille et Montpellier, occasionnant de gros bouchons sur les axes d'accès autoroutier à ces villes. A Marseille, trois cortèges regroupant au total plusieurs centaines de véhicules ont convergé vers la préfecture, où une délégation a été reçue à 11h30. En région parisienne, environ 70 taxis, selon le CRICR, ont organisé une opération escargot sur l'A4, provoquant de gros ralentissements pendant près de deux heures, et aussi sur l'A1 près de la Courneuve.

Les artisans taxis dénoncent "la non compensation du remboursement de la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) alors que le carburant a augmenté de 30% en un an". La détaxe de la TIPP a été supprimée en 2008.

Les fédérations s'élèvent aussi contre la concurrence des voitures de tourisme avec chauffeur, qu'ils jugent déloyale, et le coût considéré comme trop élevé de nouveaux équipements, comme la borne lumineuse sur le toit pour signaler si le taxi est libre ou occupé.

La FNAT représente à elle seule plus de 30.000 taxis, soit les deux-tiers de la profession, selon son site internet.

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