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Trois autres responsables policiers ont été placés en garde à vue vendredi dans l¿enquête sur une affaire de corruption.

D"autres têtes vont-elles tomber ? Au lendemain de l"arrestation de Michel Neyret, numéro deux de la Police judiciaire de Lyon, l"enquête se concentre sur d"éventuelles autres implications. Deux commissaires et un commandant ont été placés en garde à vue vendredi.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Archives octobre 2009. (France 3 RA)

D"autres têtes vont-elles tomber ? Au lendemain de l"arrestation de Michel Neyret, numéro deux de la Police judiciaire de Lyon, l"enquête se concentre sur d"éventuelles autres implications. Deux commissaires et un commandant ont été placés en garde à vue vendredi.

Le chef de la Brigade de recherche et d"intervention de la PJ lyonnaise et le chef de son antenne grenobloise ont donc été placés en garde à vue. Le troisième policier soupçonné d"être impliqué dans cette affaire de corruption sur fonds de trafic international de stupéfiants est un commandant, adjoint du responsable de l"antenne grenobloise de la PJ.

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a prévenu vendredi que des "sanctions adéquates" seraient prises si la culpabilité des policiers étaient avérées.

Jeudi, la compagne du numéro deux de la PJ lyonnaise a elle-aussi été arrêtée, tout comme trois personnes soupçonnées de trafic de stupéfiants. A Cannes, les enquêteurs ont mis la main sur un trentenaire soupçonné d"avoir mis à la disposition de Michel Neyret des véhicules de luxe lors de ses séjours sur la Côte d"Azur. L"homme est déjà connu de la justice pour des faits d"escroquerie.

L"annonce de cette affaire de corruption présumée a été qualifiée de « scandale » et « d"ondes de choc » par certaines sources policières. Selon elles, d"autres fonctionnaires de police, "voire des magistrats" pourraient être "rapidement mis en cause" dans cette affaire qui a des liens "avérés avec le grand banditisme". Au fil de leurs investigations et des écoutes, selon les premiers éléments de l'enquête, les juges parisiens de la Jirs et la "police des polices" ont mis en évidence des "liens entre le grand banditisme" en cause dans cette affaire et des policiers, commissaires et officiers.

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