Transports en commun : le gouvernement veut agir contre le harcèlement
Agir contre le harcèlement dans les transports en commun, c'est l'objectif du gouvernement. Ce jeudi 9 juillet, il lance un plan "anti-harcèlement".
Les forces de l'ordre les appellent les "frotteurs", des hommes qui dans les transports touchent les femmes, se collent à elles. Pour les agresseurs du métro, chaque femme est une proie potentielle. En avril dernier, un rapport annonçait que 100% des femmes interrogées avaient déclaré avoir été victimes de harcèlement au moins une fois dans les transports en commun. Ce jeudi 9 juillet, le gouvernement lance donc un plan de lutte contre les agressions sexistes et les agressions sexuelles dans les transports. mais pas de mesures nouvelles. "Il existe déjà des dispositifs, plus de 6 000 agents police et agents de sécurité des transporteurs sont aujourd'hui à l'oeuvre sur ces questions", explique Pascale Boistard, Secrétaire d'État des Droits des femmes.
Un numéro d'urgence
Pour lutter contre ce phénomène largement minimisé, il existe déjà un numéro d'urgence le 3117. Celui-ci permet de signaler une agression et demander de l'aide. Mais aujourd'hui, la plupart des femmes ont recours à des stratégies d'évitement : "Je peux faire comme si j'étais au téléphone avec mes parents qui sont à côté et pourraient arriver à tout moment, du coup ça peut les dissuader", explique une jeune femme.
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