Teknival dans l'Indre : moins de 4 000 personnes encore sur place, le département veut faire "payer" les organisateurs
Après quatre jours de Teknival à Villegongis, moins de 4 000 festivaliers sont encore présents sur place, ce lundi 22 mai, indique la préfecture de l'Indre dans un communiqué. Alors que les murs de son doivent être désinstallés, le président UDI-LC du Conseil départemental Marc Fleuret n'en a pas fini avec les organisateurs "totalement irresponsables" et qu'il veut désormais "faire payer", assure-t-il à France Bleu Berry ce lundi matin. "Ils devront répondre devant la justice", a-t-il martelé.
Marc Fleuret reproche aux organisateurs d'avoir "mis en danger" les participants et d'avoir "provoqué des nuisances". "Il est évident que la commune de Villegongis, avec 110 habitants, n'était pas prête face à ça". Pour ce Teknival 2023, environ 30 000 festivaliers se sont installés sans autorisation durant quatre jours sur un terrain de 70 hectares dans le village.
Un dispositif de sécurité allégé ce lundi matin
Le département a néanmoins dû sécuriser l'événement. "Ça représente 25 000 euros de dépense pour les pompiers", explique à France Bleu Berry le président du Conseil départemental. "Ça correspond à la présence de 32 sapeurs-pompiers jour et nuit, aux investissements pour avoir un poste médical avancé. Il y avait les équipes du SMUR et je ne compte pas les plus de 400 gendarmes au pic". Pour Marc Fleuret, il est donc "normal que les organisateurs en répondent financièrement".
Ce lundi matin, le dispositif de secours est allégé avec 17 sapeurs-pompiers et 28 secouristes mobilisés. Le plan de circulation est maintenu "pour vérifier que les conducteurs ne soient pas en état d'ébriété et pour éviter les sources d'accident". Dans la nuit de dimanche à lundi, 5 122 personnes et 2 173 véhicules ont encore été contrôlés, ce qui a conduit à la verbalisation de 26 conduites sous stupéfiants et 14 conduites sous l'emprise d'un état alcoolique.
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