Tatouage : un tiers des encres contrôlées par la Répression des fraudes sont "non conformes" ou "dangereuses"

La DGCCRF évoque des résultats "préoccupants" dans certains cas, avec par exemple une teneur en plomb supérieure au seuil utilisé.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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"Une partie des vérifications" effectuées, initiées à partir du second semestre 2023, s'inscrivaient "dans une action conjointe européenne" (photo d'illustration datant de 2020). (JOEL SAGET / AFP)

Professionnels du tatouage, faites attention à la qualité de vos encres. Un tiers des 34 produits contrôlés par la Répression des fraudes (DGCCRF) n'étaient "pas conformes ou dangereux", a alerté ce service de Bercy, vendredi 3 mai. Dans ce bilan publié sur le site du ministère, Sarah Lacoche, directrice générale, a évoqué certains résultats "particulièrement préoccupants" avec, dans le cas de certaines encres de tatouage, "une teneur en plomb supérieure au seuil" autorisé et dans d'autres cas "des produits qui étaient non stériles"

Début avril, la DGCCRF avait expliqué, sur son site internet, que des analyses menées par le laboratoire d'analyse qu'elle partage avec les services des douanes avaient démontré "que les encres de tatouage noire CI 77266 et bleue CI 77007, de la marque FERBER TATTOO INK" n'étaient pas stériles et exposaient les personnes tatouées à des infections. La DGCCRF dit avoir "effectué des prélèvements chez des importateurs et des grossistes du secteur des encres de tatouage, ainsi que sur des sites internet".

Des résultats "encore partiels"

Elle précise dans son rapport annuel publié qu'"une partie des vérifications" effectuées, initiées à partir du second semestre 2023, s'inscrivaient "dans une action conjointe européenne". Les résultats d'analyse sont "encore partiels".

Dans ces situations à risque, "tout l'enjeu est d'essayer d'identifier le plus possible ce qui a été diffusé sur le marché", soit en identifiant, via les numéros de lots, "les entreprises qui ont pu en acheter", soit de diffuser des informations "aux représentants des fédérations, en tout cas celles qui sont un peu structurées", a expliqué Sarah Lacoche.

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