Sept communes françaises rebaptisées
Un décret du Journal officiel valide le changement de nom de sept villages.
SOCIETE - Vous vous rendez dans le Var à Saint-Martin pour vos vacances ? Pas de bol, le GPS de votre voiture vous indique 25 autres destinations identiques, et 222 comportant la mention "Saint-Martin". Vous avez une probabilité non négligeable de vous retrouver en Alsace ou en Dordogne.
Pour secourir les automobilistes trompés par leur GPS, soulager les facteurs perplexes face aux homonymies ou simplement réparer les erreurs du passé, des communes entament de longues démarches pour changer de nom. Après la publication d'un décret au Journal officiel vendredi 3 août, sept villages français seront rebaptisés dès samedi.
Le choix de la commune du Var de devenir Saint-Martin-de-Pallières devrait simplifier la tâche des facteurs. Le Saint-Denis de l'Yonne, qui avait huit homonymes purs, sans compter les 49 Saint-Denis à rallonge, se rebaptise Saint-Denis-lès-Sens.
Lombez et Montcuq restent fières
Parfois, il s'agit de réparer des choix anciens. Peumérit (Finistère) perd son accent ajouté pendant la seconde guerre mondiale. "Il n'y a pas d'accent en breton. A une époque, on a francisé les noms bretons en ajoutant des accents", explique une spécialiste de la culture bretonne.
Les quatre autres communes qui changent de nom samedi sont Boën (Loire) qui récupère sont extension : Boën-sur-Lignon, Châlons (Isère) qui perd un s et un accent pour devenir Chalon, Braisnes (Oise) qui devient Braisnes-sur-Aronde et Saints (Yonne), qui s'appelera désormais Saints-en-Puisaye, pour éviter la confusion avec Saints en Seine-et-Marne, une commune deux fois plus grosse.
En 2011, neuf communes avaient changé de nom. Mais d'autres le conservent fièrement, comme Montcuq (Lot) ou encore Lombez, commune du Gers réputée pour son message à la gare SNCF, aujourd'hui fermée : "Ici Lombez, ici Lombez, tout le monde descend."
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