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Sénateur UMP membre de la commission des Affaires étrangères du Sénat, il s'est effondré mardi soir à la tribune

"Ce n'est apparemment pas très grave, il a eu une chute de tension. Il a été transporté au cabinet médical du Sénat", a déclaré le groupe UMP à l'AFP peu après 23h30.Le sénateur, 81 ans, évoquait le conflit au Proche-Orient et le pessimisme qu'il lui inspirait, dans un discours hésitant, avant de s'agripper à la tribune et de s'affaisser derrière.
Article rédigé par France2.fr
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Jean François-Poncet en septembre 2004 à Avoriaz (AFP / Pierre Verdy)

"Ce n'est apparemment pas très grave, il a eu une chute de tension. Il a été transporté au cabinet médical du Sénat", a déclaré le groupe UMP à l'AFP peu après 23h30.

Le sénateur, 81 ans, évoquait le conflit au Proche-Orient et le pessimisme qu'il lui inspirait, dans un discours hésitant, avant de s'agripper à la tribune et de s'affaisser derrière.

La séance a été aussitôt suspendue mais a reprise peu après, toujours avec Jean François-Poncet, sous l'oeil inquiet du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Quelques minutes plus tard, le président de séance a demandé au président de la commission des Affaires étrangères de s'interrompre "pour se reposer". Deux huissiers sont alors venus aider le sénateur à quitter l'hémicycle, où il a ensuite été secouru par les pompiers et le Samu.

La séance a repris peu après avec Monique Cerisier-ben Guiga (PS), membre de la commission des Affaires étrangères, qui a achevé la lecture de l'intervention de Jean François-Poncet et prononcé son allocution, demandant à la France de ne pas laisser mourir "à petit feu" les habitants de Gaza.

Plus tard, le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat Josselin de Rohan (UMP) a expliqué à la tribune que Jean François-Poncet arrivait de Marrakech "spécialement pour participer au débat". "Il a sans doute payé le prix de cet effort."

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