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Roms, migrants, prisons... La France montrée du doigt à l'ONU

La France présentera en juin au Conseil des droits de l'homme la liste des recommandations qu'elle accepte.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des surveillants pénitentiaires bloquent l'entrée de la prison de Valence (Drôme) le 18 janvier 2018 lors d'une journée d'action nationale des gardiens de prison.  (CHRISTOPHE ESTASSY / CROWDSPARK)

Une très longue liste. Les pays membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU ont fait quelque 300 recommandations à la France. Celles-ci font suite à l'examen, lundi, de la situation des droits de l'homme en France. Une procédure à laquelle se soumettent les pays tous les quatre ans. Et elles doivent être adoptées par le Conseil, vendredi 19 janvier.

La France a ainsi été appelée à s'assurer que son arsenal législatif et sécuritaire de lutte contre le terrorisme respectait les droits de l'homme. Ou encore, à faire en sorte que les migrants mineurs ne soient pas laissés dans des zones de transit. Dans la longue liste de ces recommandations, on trouve également l'interdiction des punitions corporelles infligées aux enfants ou une meilleure intégration des handicapés et des Roms.

Mais la question de la surpopulation carcérale a été l'une des plus évoquées. Plusieurs pays ont demandé à la France de redoubler d'efforts pour améliorer les conditions de détention et mettre en œuvre les recommandations du contrôleur général des lieux de privation de liberté. Ce n'est qu'en juin que la France présentera au Conseil des droits de l'homme la liste des recommandations qu'elle accepte, comme les règles de l'ONU le prévoient.

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