Retards de RER : un maire porte plainte contre la SNCF et la RATP
Le maire du Blanc-Mesnil estime que ces retards discriminent les habitants et compliquent leur vie professionnelle et privée.
SOCIETE - Pour cet élu, la discrimination passe aussi par les transports. Le maire communiste du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), Didier Mignot, a déposé plainte, jeudi 13 décembre, au nom de sa ville, contre la SNCF, la RATP et RFF (Réseau ferré de France) pour "rupture d'égalité entre les usagers du service public des transports", en raison des perturbations sur le RER B. "La ville du Blanc-Mesnil rencontre des difficultés particulièrement graves liées à sa desserte ferroviaire. Ces difficultés sont de nature à porter atteinte à son image tant au niveau local que dans l'ensemble de l'Ile-de-France", souligne Didier Mignot dans la plainte.
Le maire du Blanc-Mesnil demande que la SNCF, la RATP et RFF soient condamnés "solidairement" au "paiement d'un euro symbolique par habitant de la ville, soit 52 000 euros au titre de son préjudice d'image (...) Les usagers blanc-mesnilois sont confrontés à des difficultés récurrentes qui peuvent entraîner perte de salaire, refus d'embauche et contribuent à désorganiser, ou compliquer, la vie familiale", développe le maire dans la plainte.
"Il est constant que les usagers, notamment, ont été placés dans une situation particulièrement difficile en particulier en raison : du caractère aléatoire des horaires du RER, du caractère répété de la suppression des trains, de l'absence de fiabilité de la desserte, de la multiplicité des incidents techniques", ajoute-t-il. L'édile, qui avait annoncé à la fin novembre son intention de déposer cette plainte, était allé recueillir des témoignages d'usagers devant la gare de sa ville.
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