Rentrée scolaire : "C'est la deuxième rentrée en mode Covid, donc on y est un peu plus préparé", affirme une fédération de parents d'élèves
"On sait une grande partie des annonces. Il reste encore quelques incertitudes sur la restauration scolaire", explique la vice-présidente de la Peep.
"C'est la deuxième rentrée en mode Covid, donc on y est un peu plus préparé", affirme sur franceinfo jeudi 26 août Isabelle Ferry, vice-présidente de la Peep, 1ère fédération de parents d'élèves qui se prépare à la rentrée des classes, dans une semaine. "On sait une grande partie des annonces. On sait qu'on est niveau 2, qu'on va continuer le 'tester, protéger, isoler', les gestes barrières. Il reste encore quelques incertitudes sur la restauration scolaire", explique la vice-présidente. Elle demande des précisions sur la continuité pédagogique, qui doit être assurée si un élève est cas contact et doit être mis à l'isolement.
Les situations locales inquiètent les parents : "Le ministre nous annonce que nous sommes tous en niveau 2 jaune. Mais quand on regarde les chiffres, on s'aperçoit qu'il y a des zones en France, par exemple la région Paca, l'Occitanie, qui ont des taux d'incidence très importants", détaille Isabelle Ferry. Pour l'instant, les indicateurs qui pourraient permettre de passer d'un niveau à un autre ne sont pas connus : "Si nous basculons en niveau 1, vert, tout ira bien. Par contre, si nous basculons en niveau 3, en mode hybride pour les lycéens, il faut peut-être aussi se préparer, nous parents, à avoir nos enfants à la maison", ajoute-t-elle.
Un seul parent pour autoriser le vaccin est "un plus"
Pour Isabelle Ferry, "les parents s'inquiètent un peu de savoir comment cela va évoluer. Qu'est-ce qui va se passer pour les plus petits, où dès qu'il y a un cas positif on ferme la classe. Pendant sept jours, je vais devoir avoir mon enfant à la maison ?". Elle souligne que les parents devront s'arranger avec leur employeur.
La proposition vaccinale pour tous les élèves de plus de 12 ans, que l'un des deux parents doit autoriser est "un plus", selon elle. "L'école se chargera, soit de les vacciner au sein de l'établissement scolaire, soit de les accompagner au vaccinodrome. Cela facilite l'accès à la vaccination pour ceux qui le souhaitent", conclut-elle.
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