Rentrée : combien coûtent les activités périscolaires ?
France 2 a comparé deux villes distantes d'à peine 15km dans les Ardennes avec des politiques très différentes sur le sujet.
Cuisine, sport ou découverte de l'environnement... Les communes doivent choisir et financer des activités périscolaires pour leurs jeunes habitants. Dans le département des Ardennes, Nouzonville et Charleville-Mézières appliquent des stratégies différentes. Dans le premier cas, les parents de cette commune de 6 000 habitants doivent débourser 50 euros par élève chaque année. Une mère interrogée par France 2 dit accepter cette dépense pour garantir la qualité des activités : "Si c'est gratuit, je vais le prendre, mais si c'est au détriment du bien-être de l'enfant, je préfère payer".
Dépendance aux dotations de l'État
Les familles de Nouzonville financent les activités à hauteur de 30%, le reste est payé par l'État. Pourtant, la mairie est obligée de faire appel au bénévolat. Résultat, seuls 25% des élèves sont inscrits.
Du côté de Charleville-Mézières, ce sont presque 50% des enfants qui participent au périscolaire. Ici, tout est gratuit. Pour financer les ateliers, outre les dotations de l'État, la commune prélève deux euros par contribuable.
Dans les deux cas, sans l'aide nationale, qui prend en charge 90 euros par élève et par an, ces activités ne seraient pas possible. Dans trois ans, elle ne sera plus versée.
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