Quand la science vient au secours des animaux en voie d'extinction
Sans l'intervention de l'homme, certaines races auraient disparu depuis longtemps. Reportage au zoo de Beauval (Loir-et-Cher) auprès des vétérinaires.
Les pandas du zoo de Beauval (Loir-et-Cher) sont au centre de toutes les attentions. Ce matin, le vétérinaire va pratiquer une échographie sur une femelle de sept ans. Les femelles pandas ne sont fécondables que deux jours par an. Alors cette année, l'équipe a tout prévu. "On se prépare pour inséminer avec de la semence fraîche de notre mâle ou avec de la semence congelée s'il y a besoin", explique Baptiste Mulot, responsable vétérinaire du zoo de Beauval.
Préserver les espèces les plus rares
En 2009, la semence d'une quinzaine d'éléphants sauvages a été prélevée sous anesthésie en Afrique et congelée dans des cuves. Certains zoos d'Europe peuvent avoir accès à ces semences pour leurs femelles éléphants. Les données génétiques de ces animaux sont stockées et gérées au niveau mondial. Cela fait 15 ans que le chercheur travaille sur ces programmes de conservation. Dans une cuve du zoo se cache un trésor : des milliers de paillettes congelées dans lesquelles il y a des espèces très rares ou quasi éteintes. Pourquoi ? Pour maximiser les chances de conserver la génétique des espèces les plus rares, comme le cerf d'Eld, dont il ne reste qu'une centaine d'individus au monde.
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