Chaque semaine, Nadya Raouafi vient remplir son chariot aux Restos du cœur. Un coup de pouce indispensable. "Ce n'est pas facile d'aller demander à quelqu'un si l'on peut nous donner des œufs ou du lait. Heureusement qu'il y a des associations", explique cette bénéficiaire des Restos du cœur antiboise (Alpes-Maritimes).Dépasser les 8 000 tonnes récoltéesAujourd'hui, elle a eu le droit à des œufs, quelques conserves et des pots pour bébés et quelques petits plaisirs. En magasin, il y en aurait eu pour cinquante euros. Trop cher pour cette mère de famille et son mari, employés à l'aéroport de Nice. "On ne peut pas acheter des couches en plus de la viande et des légumes pour se nourrir. C'est bien d'avoir une petite aide en plus", explique cette mère de famille.Cet hiver, 900 000 personnes ont reçu l'aide des Restos du cœur. Mais à l'approche de la campagne d'été, il faut reconstituer les réserves. Ces deux jours de collecte nationale sont déterminants. À eux seuls, ils représentent 17% des dons annuels. Cette année, l'association s'est donné un défi : dépasser les 8000 tonnes récoltées.