La France voit ses vergers disparaître peu à peu
Près d'un cinquième des surfaces plantées d'arbres fruitiers ont disparu en dix ans dans l'Hexagone.
Cinq mille hectares de vergers en moins en dix ans dans la Drôme. La France voit disparaître peu à peu les arbres fruitiers de ses campagnes avec une diminution de 17 % de la superficie totale plantée, selon une enquête du ministère de l'Agriculture parue mercredi. Principales raisons : la concurrence étrangère à moindre coût, les maladies, comme le virus de la sharka, qui obligent à arracher les arbres, et la baisse de la consommation.
Seuls vergers à échapper au mouvement général : ceux de noix et de kiwis. Les superficies cultivées de noyers ont même augmenté d'un quart en dix ans au niveau national, devenant le deuxième verger de France, avec environ 20 000 hectares. La France était en 2009 le troisième producteur de fruits en Europe, derrière l'Espagne et l'Italie, selon le ministère de l'Agriculture.
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