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Plusieurs centaines de personnes opposées à l'avortement ont défilé dimanche à Paris

Composé de nombreuses familles, le cortège est parti vers 15h30 de la place de la République vers l'Opéra, derrière une banderole proclamant "Unis pour défendre la vie".Les manifestants étaient venus de toute la France, à l'occasion du 36e anniversaire de la loi Veil qui a légalisé en France l'avortement et dont ils réclament l'abolition.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Manifestation contre l'avortement, dimanche 23 janvier 2011 à Paris. (AFP - Boris Horvat)

Composé de nombreuses familles, le cortège est parti vers 15h30 de la place de la République vers l'Opéra, derrière une banderole proclamant "Unis pour défendre la vie".

Les manifestants étaient venus de toute la France, à l'occasion du 36e anniversaire de la loi Veil qui a légalisé en France l'avortement et dont ils réclament l'abolition.

Chaque année la France comptabilise environ 200.000 avortements pour 800.000 naissances.

Le collectif de 15 associations "En marche pour la vie" revendique "la reconnaissance de la dignité humaine dès la conception" ainsi qu'"une véritable politique au service de la vie et de la famille impliquant un développement sans précédent des aides à la maternité et des structures d'accueil pour les femmes enceintes en difficulté".

Il refuse "la simple révision des lois de bioéthique", sur laquelle doit se pencher l'Assemblée nationale en février, et réclame "l'interdiction pure et simple de toute forme d'expérimentation ou de sélection sur l'embryon humain". "Nous craignons une levée du moratoire sur la recherche embryonnaire", a expliqué Benjamin Izarn, président des "Etudiants pro-vie".

Le collectif réunit, outre cette association, Choisir la Vie, Chrétienté-Solidarité, le comité pour Sauver l'Enfant à Naître, la Confédération Nationale des Familles Chrétiennes, Laissez-les Vivre-SOS Futures Mères et Renaissance Catholique, entre autres.

La marche se voulait non confessionnelle et apolitique. Le Parti chrétien-démocrate que préside Christine Boutin avait cependant appelé à y participer.

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