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Petroplus : trois raffineries bientôt à l'arrêt

L'activité des sites belge et suisse va aussi être suspendue de façon provisoire. Pourtant, les banques ont accordé vendredi un répit au groupe suisse en tombant d'accord sur une mesure de financement provisoire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Une assemblée générale est organisée, le 21 octobre 2011, à la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime). (BORIS MASLARD / PARIS-NORMANDIE / MAXPPP)

Les banques accordent un répit à Petroplus. Le raffineur suisse a obtenu vendredi 30 décembre un accord de financement provisoire de la part de son consortium bancaire, affirme Reuters qui cite une source proche du dossier. Ce délai devrait permettre aux négociations de se poursuivre pour surmonter les difficultés opérationnelles du groupe. 

L'avenir du groupe s'est assombri mardi quand ses banques ont annoncé le gel d'un milliard de dollars de lignes de crédit, une somme jugée indispensable au fonctionnement des cinq sites européens. 

Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, va rencontrer en début de semaine prochaine Jean-Paul Vettier, PDG du groupe suisse Petroplus. Il s'agira de "faire le point sur la situation du groupe, et plus particulièrement sur les perspectives concernant le site français de Petit-Couronne".

Trois raffineries sur cinq bientôt à l'arrêt

Du côté des raffineries, la situation est de plus en plus tendue. La production de trois d'entre elles devrait être suspendue en janvier : celle de Petit-Couronne (Seine-Maritime), d'Anvers en Belgique et de Cressier en Suisse. 

Le site français sera le premier à être arrêté, dès lundi. "Les manœuvres d'arrêt en sécurité de telles installations sont assez longues et devraient durer de lundi à vendredi", a précisé Yvon Scornet, délégué CGT. Le site n'est plus alimenté en brut depuis mardi.

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