Joggeuse en Mayenne : tristesse, colère et incompréhension pour les élus après les aveux de l'adolescente
La lycéenne de 17 ans, qui a disparu pendant une journée lors d'un jogging en forêt, a expliqué avoir tout inventé, provoquant le désarroi du maire de la commune et du président du département.
"Ce soir, c'est la colère et l'incompréhension qui m'animent", a indiqué à franceinfo Olivier Richefou, président UDI du conseil départemental de la Mayenne, vendredi 12 novembre, après les aveux de la jeune joggeuse de 17 ans. Devant les enquêteurs, elle a reconnu avoir menti et ne pas avoir été enlevée lors de son jogging dans la forêt de Bellebranche à Saint-Brice en Mayenne, comme elle avait pu le soutenir mardi dernier. "Comment peut-on tenir aussi longtemps un tel mensonge avec des conséquences notamment pour sa famille qui doit être totalement effondrée", a poursuivi Olivier Richefou.
"J'ai une pensée pour les plus de 200 gendarmes qui ont œuvré jour et nuit en accomplissant un travail remarquable."
Olivier Richefou, président UDI du conseil départemental de la Mayenneà franceinfo
"Elle a mobilisé autour d'elle de nombreux Mayennais. On ne peut pas se permettre de jouer ainsi avec les sentiments des gens de cette façon-là", a regretté le président du conseil départemental de la Mayenne.
"Je fais confiance à la procureure de la République pour mener des investigations complémentaires pour tenter de donner de la rationalité", à ces évènements. Olivier Richefou "aimerait que cette mauvaise histoire ait une finalité amoureuse ça permettrait de donner un sens à ce mensonge", selon lui. "On a besoin qu'on nous explique les raisons pour lesquelles cette jeune fille a inventé cette histoire. On a besoin de fermer la page définitivement."
"C'est triste pour ses parents"
André Boisseau, maire de la commune de Saint-Brice où vit la jeune fille de 17 ans, a vivement réagi sur France Bleu Mayenne après le dénouement de l'affaire. "C'est triste pour ses parents, c'est triste d'avoir mis les gens pendant 24 heures dans l'angoisse, dans la peur, a-t-il confié. J'espère que tous les gens vont bien voir que dans la commune il n'y a aucun risque. Je suis très soulagé qu'on puisse reprendre notre liberté."
"Je ne comprends pas trop son geste. Je trouve cela un peu malheureux, surtout par rapport à sa famille. Je ne sais pas ce qui lui a pris."
André Boisseau, maire de la commune de Saint-Briceà franceinfo
"On va reprendre notre vie tranquille, et tout le monde va être soulagé. Sauf peut-être les parents et la petite qui a inventé cela. C'est un peu grave quand même", conclut le maire de la commune.
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