Au large des côtes atlantiques, les poulpes prolifèrent. Au port du Croisic (Loire-Atlantique), lors du déchargement des bateaux, les caisses en sont pleines. “Il n’y a que des poulpes”, confirme un pêcheur, qui, d’habitude, ramène des crabes et des homards. Cette fois, il en a pêché plus d’une tonne, contre 100 kg en temps normal. Une hausse des températures“S’ils ont tout mangé, ça mettra quelques années à revenir. C’est l’avenir qui nous dira ce qu’il faut qu’on fasse”, s’inquiète Jerôme Debec. En un an au Croisic, les quantités de poulpe pếchées ont été multipliées par quinze. Selon des biologistes marins, cette hausse peut s’expliquer par une augmentation des températures, l’an passé. Pour le moment, il se vend plutôt bien, autour de 7 euros le kilo, mais en raison de sa forte présence, les poissonniers locaux ont moins de rougets, de soles ou d’autres variétés de petits poissons à proposer à leurs clients.