Paris a émis mardi un "doute" sur le caractère "équitable" du procès de la Française incarcérée au Mexique

"De nouveaux éléments, mis en évidence depuis la visite du président (Sarkozy) en mars au Mexique, nous amènent à douter que Florence Cassez ait bénéficié d'un procès équitable et que la défense ait pu faire valoir tous ses droits", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay.

Le ministère français a assuré être "pleinement mobilisé à ses côtés".

"Qu'elle sache qu'en ce jour qui marque le quatrième année de son incarcération au Mexique, nous ne l'oublions pas et nous sommes pleinement mobilisés à ses côtés", a donc déclaré le porte-parole de la diplomatie française, Bernard Valero.

Originaire du nord de la France, Florence Cassez a été arrêtée en décembre 2005 et condamnée à 60 ans de prison pour complicité dans des enlèvements commis par son compagnon mexicain de l'époque, Israël Vallarta. Elle ne cesse, depuis, de clamer son innocence et demande à être transférée en France pour y purger sa peine.

Mardi, à l'occasion de l'anniversaire de l'incarcération de la jeune femme, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à proximité de l'ambassade du Mexique à Paris en signe de soutien, selon l'AFP. Les parents de la Française de 34 ans, Charlotte et Bernard Cassez, ainsi qu'Astrid Betancourt, soeur de l'ex-otage en Colombie Ingrid Betancourt, des élus comme Jean-Luc Romero et des représentants des comités de soutien ont défilé sur quelques mètres derrière une banderole "Libérez Florence Cassez " de l'association Florence innocente.