La maison de Georges Dematis est occupée illégalement pour la troisième fois en deux ans. Depuis plusieurs années, Marie-Ange Dematis et son père de 84 ans n'occupent plus leur pavillon toulousain et l'ont vendu à un promoteur. Mais au même moment, des squatteurs s'y installent. Des membres de l'ultra-gauche selon la police. Sur le portail, ils ont placardé une affiche. "Il ne peut y avoir d'expulsion sans décision exécutoire du tribunal", lit Marie-Ange Dematis, qui ressent de "la honte pour la France parce que c'est inadmissible".La trêve hivernale démarre le 1er novembreLes propriétaires ont porté plainte. Malgré l'amendement anti-squat voté en 2020 censé réduire la procédure d'expulsion à 48 heures, la procédure reste bloquée. "Le juge considère qu'il faut démontrer qu'il y a eu effraction", explique Me Alfort. La situation pourrait durer encore de longs mois. À partir du 1er novembre débute la trêve hivernale.