Traque dans les Cévennes : toujours aucune trace de Valentin Marcone

Après quatre jours de traque, toujours aucune trace de Valentin Marcone. Le travail des équipes cynophiles s'est pourtant intensifié dans la journée du vendredi 14 mai. Les chiens ont la particularité d'avoir "non seulement un odorat très développé, mais ils ont surtout ont cette caractéristique de pouvoir travailler sur des traces froides, plusieurs jours après le passage d'un individu", explique le général Jean-Valéry Letterman, commandant adjoint de la région de gendarmerie de l'Occitane. Aux abords du village des Plantiers (Gard), toujours confiné, les automobilistes sont systématiquement contrôlés, et les véhicules fouillés. 

Un terrain qui rend la tâche difficile 

Les vérifications se font aussi dans les hameaux. "On reste complètement à l'intérieur, les enfants ont interdiction de sortir dans le jardin", commente une habitante. Des drones ont également été déployés, et les images sont analysées en continu par des cartographes, avant de détecter la moindre trace du passage du fugitif. 

Si la traque dure aussi longtemps, c'est en partie à cause du terrain.  "Il est difficile, (…) parce que c'est de la moyenne montagne, des pentes très raides, caillouteuses, glissantes et dangereuses. La végétation est dense également, il y a des feuillus qui empêchent la visibilité depuis les hélicoptères", explique le journaliste Valentin Thomas, en duplex depuis Les Plantiers.