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Fusillade à Nîmes : le quartier Pissevin encore sous le choc

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Fusillade à Nîmes : le quartier Pissevin encore sous le choc
Article rédigé par France 3 - É. Bonnasse, A. Grellier, P. Sauthier, France 3 Occitanie, P. Brame
France Télévisions
Deux jours après la mort d'un enfant de 10 ans dans une fusillade à Nîmes, les habitants du quartier Pissevin, où s'est déroulé le drame, demandent à être en sécurité.

En rang serré, mardi 22 août, des Nîmoises chantent leur peine, moins de 24 heures après le meurtre d'un enfant de 10 ans. En plus de l'émotion, la peur s'installe. Le quartier Pissevin de Nîmes (Gard) est réputé pour être dangereux, gangrené par le trafic de drogue. "On n'est pas tranquille, on ne peut pas marcher tranquille, vivre tranquille", témoigne une femme.  

Une victime collatérale d'un potentiel règlement de compte 

Lundi 21 août, en pleine nuit, un homme ouvre le feu sur une voiture. Il est lourdement armé et tire au moins 50 coups. Dans le véhicule qui tente de prendre la fuite un homme avec ses deux neveux. Fayed, 10 ans, n'a pas survécu à l'attaque. "Il était mort sur le coup, mauvais moment, mauvaise journée", a témoigné son père au micro de RTL.

D'après l'enquête, la famille visée serait victime collatérale d'un potentiel règlement de comptes, et n'aurait aucun lien avec le trafic de drogue. Mercredi 23 août, malgré les policiers, les habitants du quartier Pissevin ont peur. Les auteurs de la fusillade sont toujours en fuite.  


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