Émeutes en Nouvelle-Calédonie : les tensions restent vives malgré des signes d’accalmie

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Emmanuel Macron réunit, dans la soirée du lundi 20 mai, un conseil de défense sur la situation en Nouvelle-Calédonie. Si les forces de l’ordre démantèlent les barrages sur les routes, les tensions persistent.
Émeutes en Nouvelle-Calédonie : les tensions restent vives malgré des signes d’accalmie Emmanuel Macron réunit, dans la soirée du lundi 20 mai, un conseil de défense sur la situation en Nouvelle-Calédonie. Si les forces de l’ordre démantèlent les barrages sur les routes, les tensions persistent. (France 2)
Article rédigé par France 2 - T. Cuny, E. Bonnasse, L. Andreani, C. Cochin, B. Whaap, D. Sigel, N. Faure, T. Chapuis, M. Charmasson, @RevelateursFTV
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Emmanuel Macron réunit, dans la soirée du lundi 20 mai, un conseil de défense sur la situation en Nouvelle-Calédonie. Si les forces de l’ordre démantèlent les barrages sur les routes, les tensions persistent.

Depuis le ciel, au-dessus de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) se dressent de nombreuses colonnes de fumée. Des entreprises et des magasins sont en proie aux flammes, signe que les tensions persistent, lundi 20 mai. Les émeutiers ciblent en priorité le poumon économique de l’île. Une concession automobile entière a été réduite en cendre. Au nord de la ville, les Kanaks tiennent toujours des barrages. "Notre combat est légitime. C’est juste pour dire de ne pas toucher à nos acquis", confie un homme. 

Des drapeaux blancs


De nombreuses routes restent impraticables. Les forces de l’ordre poursuivent leur progression pour dégager les principaux axes. Les policiers protègent désormais des points stratégiques. Pour la première fois depuis le début des émeutes, quelques signes d’apaisement apparaissent. 

Dans le quartier Magenta, l’un des plus touchés, des drapeaux blancs ont été érigés. Les manifestants eux-mêmes libèrent les rues des carcasses de voiture. "Ça fait faire six jours que les papas et les mamans ne dorment pas. (…) Il y a trop de morts en ce moment, c’est pour ça qu’on a décidé d’arrêter", assure un jeune. Selon le ministère de l’Intérieur, les dernières heures ont été plus calmes en Nouvelle-Calédonie. 29 personnes ont été interpelées. 

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