Émeutes en Nouvelle-Calédonie : les premiers rapatriés ont quitté l’archipel
La délivrance. Après deux semaines d'angoisse, ils sont une centaine à pouvoir monter dans un avion militaire pour partir de Nouvelle-Calédonie et prendre la direction de Tahiti. Une porte de sortie inattendue. On est bien loin des vols classiques et le voyage va prendre au moins six heures, mais le soulagement est de mise. "Content de rentrer et de retrouver la famille", loue un passager. C’est la fin d'un cauchemar pour beaucoup d'entre eux. En partant, ils survolent encore des barrages enflammés, signe que la situation est bien loin d'être maîtrisée.
Une liste établie
Les évacuations, quelles que soient les destinations, se font sous contrôle de l’armée. Une liste de passagers fournie par les autorités. Elle tient compte des urgences de santé, des rapprochements familiaux, des obligations professionnelles. Pour beaucoup, le voyage vers l’aéroport, c'est la première sortie dehors depuis 15 jours.
Pour les Calédoniens, réussir à faire partir un proche, c'est aussi un soulagement, la fin d'une responsabilité pesante. Mais il y a ceux qui ne partiront pas, faute d’avion. Parmi les recalés, l'angoisse est de plus en plus forte.
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