Émeutes en Nouvelle-Calédonie : le président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, invite le gouvernement français à "prendre de la hauteur" et "faire preuve de sagesse"

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Émeutes en Nouvelle-Calédonie : le président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, invite le gouvernement français à "prendre de la hauteur" et "faire preuve de sagesse"
Émeutes en Nouvelle-Calédonie : le président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, invite le gouvernement français à "prendre de la hauteur" et "faire preuve de sagesse" Émeutes en Nouvelle-Calédonie : le président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, invite le gouvernement français à "prendre de la hauteur" et "faire preuve de sagesse" (France Info)
Article rédigé par franceinfo
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Gabriel Serville, président de la Collectivité territoriale de Guyane, s’exprime dans le 11/13 info après avoir signé une pétition, qui demande le retrait du projet de loi du dégel électoral en Nouvelle-Calédonie.

Gabriel Serville, président de la Collectivité territoriale de Guyane, demande le retrait du projet de loi du dégel électoral en Nouvelle-Calédonie. Après avoir rendu hommage aux "deux gendarmes et quatre civils" décédés durant les émeutes, Gabriel Serville s’explique : "Je considère qu’on avait senti venir le coup. Il y avait des prémisses dans les discussions qui ne se faisaient pas, et laissaient à penser qu’une autre voie de sagesse était possible".
S’il tient à "condamner les violences perpétrées sur l’île", il souligne qu’il "est toujours possible pour le président de la République et le gouvernement de prendre la décision de sagesse, de repli, de ne pas promulguer la loi".

Gabriel Serville appelle à "la sagesse"

Gabriel Serville appelle à "la sagesse". Le président de la Collectivité territoriale de Guyane rappelle également la nécessité d’un "geste politique fort pour rassurer la population et permettre que les différentes parties en présence puissent se retrouver, afin de renouer le dialogue rompu depuis quelque temps". "Il ne s’agit pas de renier l’autorité que représentent le Premier ministre et le président de la République", précise Gabriel Serville, mais "face à une telle situation de violence (...) sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie", ce dernier considère qu’il "vaudrait mieux peut-être prendre de la hauteur, faire preuve de sagesse (...) et se dire que personne, dans ce contexte-là, ne détient la vérité fondamentale".

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