Crise en Nouvelle-Calédonie : Raphaël Glucksmann appelle à "repousser" la réforme du corps électoral
Emmanuel Macron est attendu à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), où il doit arriver dans la matinée du jeudi 23 mai (heure locale, mercredi soir heure de Paris) pour y installer une "mission" de dialogue. Le président de la République "a raison d'y aller", estime Raphaël Glucksmann, tête de liste Parti socialiste (PS)-Place Publique aux élections européennes, mercredi dans les "4 Vérités" sur France 2. "Il faut que, sur place, il écoute, et qu'il renoue avec l'esprit qui avait dominé les politiques depuis Michel Rocard", affirme-t-il, parlant d'un "esprit de fabrique du consensus". "C'est avec cet esprit-là qu'Emmanuel Macron a rompu en confiant le dossier de Matignon à la place Beauvau, à M. Darmanin", déplore Raphaël Glucksmann.
La "politique du coup de menton" de l'exécutif
La tête de liste PS-Place Publique aux élections européennes dénonce par ailleurs "la politique du coup de menton, de la hâte" pratiquée par le gouvernement, en référence à la réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, un texte qui a déclenché les émeutes dans l'archipel. "Le fait de tout hâter sans attendre un consensus local, ça a été une rupture majeure avec l'esprit qui avait prédominé jusqu'ici. Et, dans une situation inflammable, ça a précipité le chaos", analyse Raphaël Glucksmann. Pour lui, il faut donc "repousser" cette réforme, et "repartir dans l'esprit du consensus global".
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