Nouvelle-Calédonie : les Caldoches sont attachés à la République française
Attachés à la République française, les Caldoches, descendants des colons et des bagnards du XIXe siècle en Nouvelle-Calédonie, devraient voter en grande majorité contre l'indépendance de l'archipel lors du référendum à venir.
Le long du lagon de Moindou, en Nouvelle-Calédonie, s'étendent de grandes terres d'élevage à deux heures de route de Nouméa, Ghislain Santacroce est l'une des figures de la communauté caldoche. Il est éleveur depuis l'âge de 14 ans. Dans les années 80, il a été chassé d'une première propriété par des indépendantistes kanaks. Les souvenirs sont toujours vifs et à l'approche du référendum d'autodétermination, il reste sur ses gardes.
Inquiétude sur l'après-référendum
Pour lui, l'avenir de l'île doit s'écrire sous la bannière tricolore. Ghislain Santacroce est un descendant de bagnard, comme la plupart de ses amis. Les Caldoches conservent une grande influence sur le pouvoir politique et économique. À Nouméa, il se concentre dans les mains de quelques grandes familles. Celle d'Édouard Pentecost dirige 1 500 salariés travaillant dans la grande distribution, des agences de voyages et des concessions automobiles. La majorité des Caldoches reste confiante sur l'issue du référendum, convaincue que la Nouvelle-Calédonie restera française. Ce qui inquiète, c'est le jour d'après.
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