Accords de Nouméa : le défi du dialogue 25 ans plus tard
Le 5 mai 1998, une double poignée de main entre Lionel Jospin, Premier ministre, et les représentants des partis indépendantistes et loyalistes de Nouvelle-Calédonie, scelle définitivement les accords de Nouméa. Au cœur des revendications : l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie. Trois référendums sont alors prévus, avec la même question : "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?".
"On a tordu le droit dans le sens de l’intérêt général"
En 2018, 2020, puis 2021, le non l’emporte à chaque fois. Il y a trois semaines, la Première ministre Elisabeth Borne ouvrait un nouveau cycle de discussion pour sortir l’archipel de l’impasse. "On a tordu le droit dans le sens de l’intérêt général, on a inventé des concepts, celui par exemple de souveraineté partagée, qui est parfaitement improbable. Donc demain, il faudra faire œuvre de la même audace et de la même imagination", indique Jean-Jacques Urvoas, ancien ministre de la Justice. Un dialogue pour le moment inachevé que Gérald Darmanin doit poursuivre au mois de juin.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.