Cet article date de plus d'un an.

Manifestations anti-bassines à Sainte-Soline : retour sur la journée chaotique du samedi 25 mars

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Manifestations anti-bassines à Sainte-Soline : retour sur la journée chaotique du samedi 25 mars
Manifestations anti-bassines à Sainte-Soline : retour sur la journée chaotique du samedi 25 mars Manifestations anti-bassines à Sainte-Soline : retour sur la journée chaotique du samedi 25 mars (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - N. Perez, E. Pelletier, D. Basier, T. Petit, T. Breton, J. Delage, S. Giaume, N. Sadok, @RevelateursFTV, France 3 Régions
France Télévisions
franceinfo
Deux jours après les violents affrontements entre des manifestants et des membres des forces de l'ordre à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, un homme est toujours dans le coma. Il a été blessé à la tête par un projectile.

Samedi 25 mars, à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), vers midi, des centaines de manifestants sont partis à l'assaut de la barrière érigée par les forces de l'ordre autour de la bassine. En première ligne, un groupe d'activistes a lancé des projectiles et des cocktails Molotov. Les gendarmes ont riposté, alors que des éléments violents se sont infiltrés dans les cortèges. À 12h45, des fourgons ont pris feu. À 13h30, au plus fort des affrontements, au milieu des gaz lacrymogènes, un manifestant s'est écroulé.

L'homme de 32 ans fiché S

Blessé à la tête par un projectile, l'homme de 32 ans, fiché S, est connu pour son appartenance à l'ultragauche. Un de ses camarades a dit avoir appelé le SAMU à 13h35, car l'état du blessé semblait s'aggraver. Un observateur de la Ligue des Droits de l'Homme est arrivé sur place à 14h45. Selon lui, le SAMU aurait eu ordre de ne pas intervenir par le commandement, ce que contestent les autorités. Un médecin de la gendarmerie s'est ensuite déplacé à 15h10. Une heure plus tard, le SAMU est arrivé et le blessé a été héliporté à l'hôpital. Ce lundi 27 mars, l'homme était encore dans le coma.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.