Cet article date de plus de deux ans.

Seine-Maritime : à la rencontre des apprentis des Compagnons du devoir

Publié
Temps de lecture : 1min
Seine-Maritime : à la rencontre des apprentis des Compagnons du devoir
Seine-Maritime : à la rencontre des apprentis des Compagnons du devoir Seine-Maritime : à la rencontre des apprentis des Compagnons du devoir (France 3)
Article rédigé par France 3 - France 3 Normandie, S.Gérain, K.Saïdi, X.Robert
France Télévisions
France 3

L'heure du choix approche pour les élèves de terminale. À la fin du mois, les inscriptions sur Parcours Sup seront ouvertes. Chez les Compagnons du devoir, on apprend un métier en alternance avec rémunération. Exemple à Mont-Saint-Aignan, en Seine-Maritime. 

Les termes sont techniques mais le jargon est parfaitement maîtrisé par les apprentis charpentiers, en deuxième année de CAP à Mont-Saint-Aignan, en Seine-Maritime. Une formation qu'ils ont tous choisis de suivre chez les Compagnons du devoir. L'entraide et le respect de l'autre sont des valeurs inculquées. Viendra plus tard la transmission du métier, dont se charge aujourd'hui Marc-Olivier Adam. "On fait le maximum pour leur donner envie de partir sur le Tour de France, mais cela reste un choix et une vocation", confie-t-il.

Savoir-faire et savoir-être

Le Tour de France reste la spécificité des Compagnons du devoir. Cette particularité a motivé Baptiste Chevé, arrivé après le collège et actuellement en apprentissage. Il a hâte d'aller dans d'autres régions, pour apprendre d'autres savoir-faire. "C'est un style de vie. On va changer de villes deux fois par année pendant 6 à 8 ans et découvrir beaucoup de nouvelles techniques", explique-t-il. 

Charpentiers, maçons, couvreurs : à Mont-Saint-Aignan, l'association accueille près de 280 jeunes par an, qui trouvent "assez facilement un emploi après une formation", souligne-t-on. Tous sont logés et nourris pendant leur formation. Vivre en communauté implique des règles, placardées sur le mur de la salle à manger. Pour les Compagnons, un métier est un savoir-faire, mais aussi un savoir-être.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.