Attaque mortelle d’un fourgon dans l’Eure : le détenu échappé et ses complices sont toujours recherchés

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Attaque mortelle d’un fourgon dans l’Eure : le détenu échappé et ses complices sont toujours recherchés
Attaque mortelle d’un fourgon dans l’Eure : le détenu échappé et ses complices sont toujours recherchés Attaque mortelle d’un fourgon dans l’Eure : le détenu échappé et ses complices sont toujours recherchés (France 2)
Article rédigé par France 2 - D. Schlienger, N. Perez, T. Cuny, A. Hanquet, J. Duboz, G. Marque, C. Beauvalet
France Télévisions
Les recherches se poursuivent, mardi 14 mai. Un détenu et ses complices se sont enfuis après l’attaque d’un fourgon pénitentiaire au péage d’Incarville, dans l'Eure. Deux agents ont été tués.

Tous les commissariats et gendarmeries de France ont reçu la fiche de Mohamed Amra, mardi 14 mai. Décrit comme un individu dangereux, les forces de l'ordre sont mobilisées pour le retrouver. C’est lui que le commando a fait évader. Il est le seul dont les enquêteurs connaissent l’identité. La chasse à l’homme a commencé, mais la fuite semble aussi bien préparée que l’attaque. Sur les images de vidéosurveillance du péage d’Incarville (Eure), on peut voir les suspects monter dans une voiture et partir en marche arrière.

Le plan épervier déclenché

Difficile de savoir quelle route ils ont emprunté. À 20 kilomètres du péage, à Houetteville (Eure), leur véhicule a été retrouvé en fin de matinée. Il a été incendié dans un chemin au milieu des champs. La police scientifique a longtemps inspecté la carcasse du véhicule, sous les yeux médusés des voisins. Mohamed Amra, le détenu évadé, a un profil de bandit et trafiquant de drogue notoire. Surnommé "La Mouche", il a été condamné à de multiples reprises. Il est également mis en examen pour enlèvement et séquestration ayant entraîné la mort. Pendant les quatre heures qui ont suivi l’attaque, le plan épervier a été déclenché, en vain. Désormais, les recherches sont étendues à tout le territoire.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.