Nicolas Sarkozy dément toute inflexion vers une politique d'austérité, a annoncé l'Elysée
Le sommet social, réunissant patronat et syndicats autour du président, a débuté lundi après-midi à l'Elysée.
Cette rencontre, qui ne porte pas sur les retraites, pourrait déboucher sur la prolongation d'aides aux entreprises pour le soutien de l'emploi, arrêtées en février 2009.
Mais les syndicats sont pessimistes sur la reconduction des aides aux ménages modestes et aux salariés précaires.
Le climat du sommet s'annonce morose, après l'annonce du Premier ministre François Fillon de geler, "en valeur", les dépenses de l'Etat pendant les trois ans à venir, et de soumettre à "un réexamen" les aides sociales et à l'emploi.
Les syndicats ont déjà annoncé des journées de mobilisation. FO a appelé seule à une grève générale le 15 juin, pour une "relance de l'économie" et "une grande réforme fiscale".
CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa ont annoncé une journée "de grèves et de manifestations" le 27 mai pour les salaires, l'emploi et les retraites et "une relance économique intégrant la satisfaction des besoins sociaux".
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