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Nicolas Sarkozy a déclaré mardi à Agde qu'il n'était "pas question de revenir" sur la TVA à 5,5% dans la restauration

Le chef de l'Etat, qui rencontrait des professionnels du tourisme dans l'Hérault, a parlé "d'une mesure économique qui a produit des effets".Les principaux syndicats de restaurateurs se sont félicités de cet engagement renouvelé de ne pas revenir sur le taux réduit de TVA, imposé depuis juillet 2009 à toutes les formes de restauration.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Nicolas Sarkozy rencontre les employées du futur parc aquatique du Cap d'Agde, le 26 juillet 2011. (AFP PHOTO POOL)

Le chef de l'Etat, qui rencontrait des professionnels du tourisme dans l'Hérault, a parlé "d'une mesure économique qui a produit des effets".

Les principaux syndicats de restaurateurs se sont félicités de cet engagement renouvelé de ne pas revenir sur le taux réduit de TVA, imposé depuis juillet 2009 à toutes les formes de restauration.

Selon le Président, les professionnels ont "tenu leurs engagements", "les rapports le montrent".

A la fin mars, le secteur des hôtels et restaurants comptait 44.600 salariés de plus qu'au 30 juin 2009, veille de l'entrée en vigueur de la TVA à taux réduit, à 5,5% au lieu de 19,6% (sauf pour les alcools). Le coût pour les finances publiques est lui estimé à 2,4 milliards d'euros par an.

Pour son premier déplacement dans l'Hérault depuis 2007, Nicolas Sarkozy, accompagné de François Baroin (Economie) et Frédéric Lefebvre (Tourisme), avait choisi Agde et sa station balnéaire, le Cap d'Agde, créée il y a 40 ans dans le cadre de la mission Racine et qui voit aujourd'hui sa population décupler l'été (jusqu'à 250.000 habitants).

Elle "illustre ce que la volonté politique peut faire de mieux", a jugé le président, s'adressant à des ouvriers sur le chantier du futur parc aquatique de la presqu'île. D'un coût de quelque 16 millions d'euros, cet espace, qui doit ouvrir ses portes en septembre, vise 200.000 entrées la première année et doit "permettre d'allonger la saison" touristique. "Il ne faut pas qu'on continue à vivre sur un mois et demi. (...) Si on veut continuer à accueillir de plus en plus de touristes, il faut qu'on se bouge un peu, qu'on investisse. Les touristes, et c'est normal, sont de plus en plus exigeants", a estimé le chef de l'Etat.

"Pas assez" considéré, selon M. Sarkozy , "le tourisme est un secteur d'avenir et un secteur majeur pour l'économie française". "Les dépenses touristiques, c'est 6% de notre PIB", a-t-il souligné. Alors que la France reste la première destination touristique au monde en termes de fréquentation - avec 76,8 millions de visiteurs étrangers en 2010 -, le président a exhorté le secteur à se tourner vers de nouveaux marchés.

Sur la main d'oeuvre saisonnière
Au détour d'une question sur la main d'oeuvre saisonnière, M.Sarkozy a pris la défense du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, concernant la volonté affichée par ce dernier de réduire l'immigration de travail. "Notre pays voit sa population active augmenter de 100.000 par an", et "quand le ministre de l'Intérieur dit: "Nous avons besoin d'une main d'oeuvre étrangère, mais compte tenu de notre population active, je veux réduire la part de la population étrangère venant travailler', il a raison", a déclaré le chef de l'Etat, pour qui "ça n'est pas choix idéologique, c'est un choix pragmatique".

Sarkozy chevet du secteur viticole jeudi
Le président de la République est attendu jeudi dans le Vaucluse pour évoquer les perspectives d'avenir de la viticulture française, a annoncé mardi l'Elysée.

Après la visite du domaine viticole de Durban à Beaumes-de-Venise à 11h15, le chef de l'Etat présidera à Châteauneuf-du-Pape une table-ronde consacrée au développement du secteur. Il sera accompagné des ministres Bruno Le Maire (Agriculture) et Thierry Mariani (Transports), originaire du Vaucluse et élu de cette région.

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