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Nicolas Dupont-Aignan candidat à l'élection présidentielle

Le président de Debout la République (DLR) l'a déclaré lors du journal télévisé de 20 heures de France 2, où il était invité.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, sur le plateau du journal télévisé de France 2, le 9 décembre 2011.

Sa candidature était probable, mais l'intéressé ne l'avait pas confirmée. Le souverainiste de droite Nicolas Dupont-Aignan, invité du journal télévisé de 20 heures de France 2 vendredi 9 décembre, s'est déclaré candidat à la présidentielle de 2012. Favorable à la sortie de l'euro, le président de Debout la République (DLR) dit rêver d'incarner un "patriotisme tranquille" entre l'UMP et le FN.

N. Dupont-Aignan au JT de France 2 (FTVi)

"Je serai candidat parce que je sais qu'on peut faire autrement. Je sais qu'on peut sortir de la crise, mais pour ça il y a une condition essentielle, il faut rendre à la France sa liberté, il faut qu'elle puisse se protéger, qu'elle ait sa monnaie", a-t-il déclaré sur France 2. 

Il s'était déjà déclaré candidat en 2007, après avoir quitté l'UMP. Mais il n'avait pas recueilli les 500 parrainages requis pour se présenter officiellement. Cette année, il s'est lancé il y a plusieurs mois dans un long tour de France pour démarcher les élus locaux.

Une loi sur le patriotisme économique, le point phare de son programme

Il dépasse rarement 1 % d'intentions de vote dans les sondages. "Je suis au niveau d'Hervé Morin ou de Dominique de Villepin alors qu'on ne me voit jamais dans les médias", déplore-t-il. Convaincu que la conjoncture économique, faite de crise des dettes souveraines et de regain des thèses protectionnistes, sert son discours, il pense qu'il ne lui manque que la notoriété pour percer.

Nicolas Dupont-Aignan dénonce l'ensemble des traités européens et veut supprimer la Commission européenne. Il souhaite aussi la mise en place d'une "grande loi de patriotisme économique" qui comprendrait l'étiquetage des produits indiquant la part de "fabriqué en France", une taxe environnementale pour les produits importés ne respectant pas les normes françaises et qui donnerait la priorité aux produits français dans les achats des administrations.

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