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Les sites ont été fermés depuis juillet après le piratage informatique de leur plate-forme d'hébergement

La plate-forme hébergeant les sites était extérieure au ministère de l'Intérieur. Ils ont été fermés le 24 juillet.Le porte-parole de la place Beauvau, Pierre-Henry Brandet, s'est voulu rassurant : "A aucun moment des données personnelles d'usagers ou d'agents de préfecture n'ont été volées".
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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La préfecture des Hauts-de-Seine. (WILFRIED LOUVET / ONLY FRANCE / AFP)

La plate-forme hébergeant les sites était extérieure au ministère de l'Intérieur. Ils ont été fermés le 24 juillet.

Le porte-parole de la place Beauvau, Pierre-Henry Brandet, s'est voulu rassurant : "A aucun moment des données personnelles d'usagers ou d'agents de préfecture n'ont été volées".

Selon lui, "seuls des mots de passe administrateurs permettant uniquement de changer la physionomie des pages d'accueil ont pu, éventuellement, être dérobés".

Le directeur de cabinet du préfet du Lot, Christophe Saint-Sulpice, a assuré que les usagers des services en ligne n'avaient aucun souci à se faire quant à la protection de leurs données ou de leurs fichiers personnels. Il existe une "barrière absolue" entre ce que l'internaute peut saisir - par exemple pour obtenir la délivrance d'un document - et le traitement qui en est fait, a-t-il certifié.

Des plaintes "ont été ou vont être déposées", a ajouté M. Brandet.

Ont été touchés par ces fermetures les préfectures des départements de Charente, Côtes-d'Armor, Deux-Sèvres, Hauts-de-Seine, Landes, Lot, Lot-et-Garonne, Manche et Pas-de-Calais.

Plusieurs centaines d'incidents informatiques par an
"Plusieurs centaines d'incidents informatiques, sans incidence et le plus souvent passant inaperçus aux yeux des usagers sont recensés chaque année sur des sites du ministère de l'Intérieur, dont ceux de préfectures", a-t-il relevé.

Aucune information n'a été fournie sur les motivations que pourrait avoir le ou les auteurs de tels actes, qui n'affectent pas que les services de l'Etat.

Dans l'administration publique, on s'employait à minimiser les conséquences de ce piratage, en dehors des tracasseries causées aux usagers, du surcroît de travail pour les standardistes de la préfecture et de la nécessité de reconstruire des sites mieux sécurisés, une affaire qui devrait prendre quelques semaines.

En attendant la mise en service d'un nouveau site, la préfecture du Lot doit composer avec un surcroît d'appels téléphoniques de la part d'usagers qui avaient pris l'habitude de se servir d'internet.

Pour des documents telles que les cartes grises, les permis de conduire, les passeports, etc., les usagers peuvent utiliser le site service-public.fr.

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