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Les miradors de certaines prisons, désormais jugés inefficaces en termes de protection, vont être fermés

Les personnels pénitentiaire qui y étaient affecté, quelque 200 surveillants, vont pouvoir être transférés à d'autres tâches en détention, a-t-on appris mercredi auprès de la Chancellerie.Les syndicats ont mal réagi à la nouvelle, FO-Pénitentiaire y voyant un "mépris" pour la sécurité, et la CGT, a déploré l'absence d'étude et de concertation.
Article rédigé par France2.fr
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Mirador à la prison de Bezier (France 3)

Les personnels pénitentiaire qui y étaient affecté, quelque 200 surveillants, vont pouvoir être transférés à d'autres tâches en détention, a-t-on appris mercredi auprès de la Chancellerie.

Les syndicats ont mal réagi à la nouvelle, FO-Pénitentiaire y voyant un "mépris" pour la sécurité, et la CGT, a déploré l'absence d'étude et de concertation.

"Cette mesure, si elle est décidée, ne serait pas la conséquence d'une réflexion, mais aurait uniquement pour cause la recherche d'économies à tout prix", a estimé en début de soirée la CGT-Pénitentiaire.

Les fermetures concernent une trentaine de miradors sur l'ensemble des établissements pénitentiaires, pour lesquels "on s'est rendu compte qu'ils n'étaient plus des systèmes de surveillance adaptés", a précisé à l'AFP Guillaume Didier, porte-parole du ministère de la Justice.

Parmi les établissements concernés figurent d'anciennes prisons implantées dans les centre-villes, où les nouvelles technologies, telles que la vidéosurveillance, constituent des moyens "plus efficaces et plus sécurisants pour les personnels", a-t-il ajouté.

La surveillance d'un mirador pouvant nécessiter sept gardiens, la fermeture d'une trentaine d'entre eux va donc permettre de réaffecter l'an prochain environ 200 personnes à la "surveillance en détention".

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