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Le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez étudie un plan d'action contre la délocalisation des centres d'appel

C'est ce qu'affirme dimanche Le Parisien/Aujourd'hui en France. Laurent Wauquiez souhaite inciter les entreprises à privilégier leur implantation sur le sol français.Parmi les pistes sur lesquelles travaille le gouvernement, selon le quotidien, figure en particulier une surtaxe des "appels provenant des sites implantés à l'étranger".
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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La "relation clientèle" occupe près de 250 000 emplois dans l'Hexagone, indique Le Parisien/Aujourd'hui en France. (AFP PHOTO ERIC PIERMONT)

C'est ce qu'affirme dimanche Le Parisien/Aujourd'hui en France. Laurent Wauquiez souhaite inciter les entreprises à privilégier leur implantation sur le sol français.

Parmi les pistes sur lesquelles travaille le gouvernement, selon le quotidien, figure en particulier une surtaxe des "appels provenant des sites implantés à l'étranger".

Le Parisien rappelle que la commission de Bruxelles risque de s'opposer à cette mesure d'ordre fiscal.

Pour inciter l'implantation en France, "la panoplie de ces coups de pouce peut comprendre des aides au recrutement, à la formation, à l'installation en zone rurale" ainsi que des allègements de cotisations sociales, ajoute le quotidien.

10 000 emplois délocalisés en 2004, 60 000 en 2009
Le déplacement des centres d'appel est important. "Le nombre d"emplois offshore (délocalisés) chez les sous-traitants est passé de 10000 en 2004 à 60000 en 2009 »", écrit le quotidien, rapportant des propos de Bercy. Le journal note qu'ils sont 30 000 au Maroc, 12 000 en Tunisie et que des postes ont été transférés à l"île Maurice, ou au Sénégal.

Selon des estimations en 2008 du Syndicat des professionnels des centres de contacts (SP2C), un salarié d'un centre d'appel marocain est payé entre 400 et 450 euros mensuels contre un minimum de 1.320 euros bruts en France (primes et 13e mois inclus).

De plus "le secrétariat d'Etat à l'emploi envisage de passer des conventions" ou de rendre obligatoire l'application du code de bonne conduite pour les entreprises publiques, qui "existe déjà" mais "n'est pas contraignant".

La quatrième mesure "viserait à rendre les pratiques plus transparentes", en dressant une "liste des mauvais élèves", selon le quotidien, qui relève cependant qu'il faut dans ce cas "pouvoir aller jusqu'au bout de la logique et envisager des sanctions efficaces".

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