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"Le ralliement ne fait pas partie" du programme de Villepin

Lors d'une conférence de presse, l'ancien Premier ministre a assuré qu'il ne soutiendrait personne entre les deux tours de la présidentielle s'il est éliminé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin lors d'une conférence de presse, mardi 13 décembre 2011 à Paris. (WITT / SIPA)

Après l'annonce télévisée de sa candidature à la présidentielle dimanche, Dominique de Villepin a tenu mardi 13 décembre une conférence de presse. L'ancien Premier ministre a expliqué sa démarche par souci de "refuser la fatalité" et de "redonner le pouvoir aux Français". FTVi revient sur ses principales annonces.

Sur sa capacité à maintenir sa candidature, Villepin a assuré que "c'est le soutien, le concours des Français qui [leur] permettra de faire campagne". Il a également ajouté qu'il comptait accomplir "une campagne digne, économe, avec quelques millions d'euros", et a dit ne pas imaginer que quelqu'un ayant son parcours politique puisse ne pas obtenir les 500 signatures.

Sur son attitude lors de l'entre-deux tours, l'ancien Premier ministre a précisé qu'il ne donnerait pas de consigne de vote s'il n'en faisait pas partie, assurant que "le ralliement ne fait pas partie de [son] programme" ni de son "tempérament".

Sur son programme, Dominique de Villepin a indiqué qu'il comptait d'abord s'appuyer sur son "expérience" ainsi que sur son bilan de Premier ministre entre 2005 et 2007. Il propose la formation d'un gouvernement restreint d'une "dizaine, quinzaine de ministres", le redécoupage de la France en "huit grandes régions métropolitaines" et "des représentants élus en moins grand nombre et entièrement dévoués à la tâche". Il a ajouté qu'il présentera "courant janvier" son équipe et son projet, qui contiendra "trois ou quatre grandes orientations"

Sur son héritage gaullien, l'ancien Premier ministre a affirmé que "la présidentielle, c'est le rendez-vous de la Nation, pas celui des partis". "C'est la rencontre entre un homme et un peuple, pas entre un parti et un peuple. C'est pas la loi partisane qui doit s'exprimer en 2012, mais celle de l'intérêt général."

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