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Le Premier ministre est arrivé lundi après-midi à Cherbourg, touchée par d'importantes inondations

François Fillon, venu pour une courte visite de solidarité avec les populations touchées par les inondations de dimanche, va hâter le processus de reconnaissance de catastrophe naturelle.L'agglomération de Cherbourg se remettait progressivement lundi des inondations, après le débordement d'un fleuve côtier lié à la fonte de neiges abondantes.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Inondations à Cherbourg (5/12/10) (AFP/DAMIEN MEYER)

François Fillon, venu pour une courte visite de solidarité avec les populations touchées par les inondations de dimanche, va hâter le processus de reconnaissance de catastrophe naturelle.

L'agglomération de Cherbourg se remettait progressivement lundi des inondations, après le débordement d'un fleuve côtier lié à la fonte de neiges abondantes.

Le débordement d'un fleuve côtier, la Divette, dimanche matin à Cherbourg, a provoqué les inondations les plus importantes qu'ait connues la ville depuis 1949. Les eaux sont montées jusqu'à 2 mètres. Une centaine d'habitations a été touchée par les inondations. Le fleuve est rentré dans son lit dans la nuit de dimanche à lundi, selon la mairie et les pompiers.

Lundi, les pompiers ont repris leurs opérations de pompage sur l'avenue de Paris, la voie où la Divette s'est déversée dimanche matin, la transformant en torrent.

Les services municipaux ont aidé lundi les habitants à nettoyer les stigmates de l'inondation. L'école du quartier, touchée par l'inondation, n'a pas ouvert ses portes lundi.

Côté SNCF, aucun train ne partira ni n'arrivera à Cherbourg (Manche) durant plusieurs jours en raison des inondations. Les voyageurs au départ de cette ville seront transportés par cars jusqu'à la gare de Valognes pour repartir cers Caen (Calvados), Paris et Rennes (Ille-et-Vilaine). La SNCF précise que "l'expertise de la voie recouverte par les eaux" est "très difficile".

Randonnée mortelle en Isère
En Isère, près de Grenoble, trois randonneurs à ski dans le massif de la Chartreuse ont péri dimanche dans une avalanche alors que les conditions météorologiques étaient "exécrables".

Agés d'une cinquantaine d'années, les trois hommes qui pratiquaient du ski de randonnée au col des Ayes, à 1.538 mètres d'altitude, entre les communes de Saint-Pancrasse et Saint-Pierre-de-Chartreuse, ont été emportés dimanche midi par une coulée de neige, qu'ils auraient eux-mêmes déclenchée sur leur passage, selon les secours.

Samedi après-midi, une autre avalanche avait emporté trois skieurs à proximité des pistes de La Clusaz, en Haute-Savoie. Mais les victimes, deux hommes et une femme originaires de Haute-Savoie, avaient eu plus de chance.

Vendredi soir, la préfecture de Haute-Savoie avait pourtant mis en garde les skieurs, venus profiter de l'ouverture prématurée des stations, contre un risque d'avalanche "bien marqué" dans les Alpes, dimanche. Un risque qui devrait encore s'accentuer lundi avec de nouvelles chutes de neige suivies d'un redoux.

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