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Le pétrolier Lyondellbasell a annoncé mardi ne pas avoir trouvé de repreneur. 370 emplois sont menacés.

Le repreneur que cherchait Lyondellbasell depuis mai ne s'est pas fait connaître. Résultat : le groupe va cesser ses activités de raffinerie sur le site de Berre-L'Etang. Les opérations pétrochimiques, elles, seront maintenues.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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La France ne compte plus que 11 raffinerie en 2011, soit moitié moins que dans les années 1970. (AFP - François Guillot)

Le repreneur que cherchait Lyondellbasell depuis mai ne s'est pas fait connaître. Résultat : le groupe va cesser ses activités de raffinerie sur le site de Berre-L'Etang. Les opérations pétrochimiques, elles, seront maintenues.

"Malgré les efforts des salariés et de la direction, la raffinerie continue de subir de lourdes pertes et ne parvient pas à devenir rentable", a expliqué Jean Gadbois, directeur général du site de Berre, cité dans un communiqué. "Sans réelle perspective de rachat, nous avons donc l'intention d'engager une procédure de consultation sur un projet de fermeture de la raffinerie", a-t-il ajouté. Selon la direction, "370 emplois seraient concernés".

La compagnie pétrochimique américaine devrait entamer en octobre le processus de consultation des représentants du personnel sur cette fermeture. En réaction à cette annonce, l'intersyndicale a voté une "grève dure" avec blocage d'au moins 48h, sur l'ensemble des sites du groupe.

Le site de Berre avait une capacité de 105.000 barils par jour. La France métropolitaine, qui comptait 23 raffineries à la fin des années 1970, n'en recense plus que 11 encore en activité aujourd'hui.

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