Cet article date de plus de treize ans.

Le patron de la DCRI a été mis en examen pour "atteinte au secret des correspondances".

Bernard Squarcini est mis en cause dans l'affaire de l'espionnage présumé de journalistes du Monde qui enquêtaient sur l'affaire Bettencourt.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (DCRI) (AFP - Stéphane de Sakutin)

Bernard Squarcini est mis en cause dans l'affaire de l'espionnage présumé de journalistes du Monde qui enquêtaient sur l'affaire Bettencourt.

Il aurait demandé et obtenu les factures détaillées de téléphone d'un reporter du journal qui avait publié à l'été 2010 un article mettant en cause le ministre UMP de l'époque Eric Woerth dans l'affaire visant l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt. Bernard Squarcini conteste toute irrégularité et ne démissionnera pas, a dit son avocat, Me Patrick Maisonneuve.

Cette mise en examen intervient après une audition de cinq heures de Bernard Squarcini par la juge en charge de l'affaire, Sylvia Zimmermann. Le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, doit également être entendu prochainement par la juge. Le numéro 2 de la DCRI, Frédéric Veaux, a pour sa part déjà été entendu comme témoin assisté par la magistrate, le 10 octobre. Il n'avait pas été mis en examen.

Invité du 20h de France 2, François Fillon a déclaré : "Je constate que dans notre pays, la justice est indépendante. Donc c'est au terme de la procédure judiciaire que le gouvernement devra prendre une décision s'agissant de l'avenir de M. Squarcini".

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