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Le numéro 2 de la PJ a été mis en examen lundi dans l'enquête sur des soupçons de corruption.

Après quatre jours de garde à vue, l"avocat de Michel Neyret a annoncé lundi la mise en examen de son client, sans toutefois en préciser les chefs. Une enquête est ouverte pour corruption, trafic d"influence et de stupéfiants, association de malfaiteurs, détournement de biens et violation de secret professionnel.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Archives octobre 2009. (France 3 RA)

Après quatre jours de garde à vue, l"avocat de Michel Neyret a annoncé lundi la mise en examen de son client, sans toutefois en préciser les chefs. Une enquête est ouverte pour corruption, trafic d"influence et de stupéfiants, association de malfaiteurs, détournement de biens et violation de secret professionnel.

Michel Neyret devrait désormais être présenté à une juge des libertés et de la détention (JLD). Celui-ci devra décider de suivre ou non les réquisitions du parquet, qui a demandé le placement en détention provisoire.

"Il est combatif, confiant, constant, il réaffirme, confirme ce qu'il a dit », a déclaré lundi le conseil de Michel Neyret, Me Sauvayre. « Il est très fier de son métier de policier et a envie de s'expliquer. Il a des choses à dire", a-t-elle ajouté. "Son principal souci c'est son travail, ce qu'il a fait dans sa carrière dans le souci de lutter contre la criminalité", a-t-elle poursuivi.

L'enquête a mis au jour "un système" de détournement de drogue, dans lequel le numéro deux de la PJ de Lyon est soupçonné d'être impliqué, afin de rémunérer les indicateurs de police. Sur la base d'écoutes, les enquêteurs soupçonnent M. Neyret d'avoir détourné du cannabis avant son placement sous scellés ou sa destruction afin de rémunérer des informateurs ou pour le revendre. Selon l'une de ces écoutes, il se serait engagé à fournir 10 kilos de cannabis à l'un de ses indicateurs.

Cinq autres policiers interpellés vendredi étaient toujours en garde à vue lundi. Parmi eux figure le patron de la Brigade de recherche et d"intervention (BRI) de Lyon, ainsi que le chef de l"antenne grenobloise de la police judiciaire et un commandant.

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