Le maire de Roubaix a annoncé vendredi le retrait de sa plainte pour "discrimination" contre Quick
L'enseigne s'est, pour sa part, engagée à chercher une "solution technique" permettant d'offrir une offre halal et non halal dans un même restaurant.
A Argenteuil, Marseille et Roubaix notamment, certains Quick ne servent plus, à titre expérimental, que des hamburgers de boeuf de bêtes abattues selon le rite halal, ce qui a fait polémique.
"Des discussions constructives ont repris. Je fais le choix unilatéralement de retirer ma plainte", a annoncé le maire socialiste de Roubaix, René Vandierendonck, lors d'une conférence de presse. "J'ai reçu l'engagement qu'on recherchait une solution technique activement" pour pouvoir offrir dans un même restaurant des plats halal et non halal, a-t-il expliqué, se disant "persuadé que les voix du dialogue vont déboucher sur une solution".
Le fait de "faire cohabiter deux offres", l'une halal et l'autre non halal, dans un même établissement, comme le souhaite le maire socialiste de Roubaix, René Vandierendonck, "fait partie des options regardées", a assuré une porte-parole de Quick, même si cette double offre n'est pas expérimentée actuellement. Les tests vont se poursuivre "sans changement" jusqu'au 30 mai, et après analyse, une décision sera prise "au plus tard fin septembre" sur la pérennisation ou pas de cette expérience et sur ses modalités, a-t-elle ajouté.
Alors que cette expérimentation commencée à l'automne avait déclenché une polémique la semaine dernière, M.Vandierendonck avait déposé plainte pour "discrimination" contre l'enseigne de restauration rapide, se disant gêné par le caractère "exclusivement halal" des repas proposés.
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