Depuis ce lundi 16 mars, les chauffeurs routiers sont à nouveau mobilisés en nombre un peu partout en France. Ils procèdent à des blocages pour se faire entendre de leurs patrons, avec lesquels les négociations sont gelées depuis plusieurs semaines.Ces blocages visent à relancer les négociations sur les salaires. "Les patrons ont besoin d'un rapport de force. Ils ont besoin de comprendre que la négociation n'est pas un jeu", déclare à France 2 Thierry Cordier, secrétaire général CFDT Route."C'est inadmissible"Pour preuve de leur bonne volonté, les chauffeurs routiers ne veulent plus un salaire d'embauche à 10 euros mais à 9,82 euros. Ils justifient leur demande par la dégradation de leurs conditions de travail. Certains doivent charger ou décharger leurs véhicules pendant leur temps de pause, aussi appelé "temps d'attente". "Le temps d'attente ne nous est même pas payé. C'est inadmissible", confie Eddy Bonjean, de la CFDT Route. Les routiers sont prêts à poursuivre leur mouvement indéfiniment.