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Le commissaire à la Diversité Yazid Sabeg se dit gêné par un débat qui, selon lui, "ouvre un champ et un espace au FN"

"J'ai tout de suite su que ce débat était dangereux", a-t-il déclaré."Il est certain que pour moi, ça ouvre un champ et un espace au Front national, il n'y a pas l'ombre d'un doute. Je pense que la manière dont le débat a été engagé le rend difficilement contrôlable. Je n'en connais pas les objectifs et je n'en connais pas le but", a-t-il ajouté.

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Publié le 10/12/2009 17:47

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Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité, sur le plateau du 13 heures de France 2, le 18 décembre 2008. (France 2)

"J'ai tout de suite su que ce débat était dangereux", a-t-il déclaré.

"Il est certain que pour moi, ça ouvre un champ et un espace au Front national, il n'y a pas l'ombre d'un doute. Je pense que la manière dont le débat a été engagé le rend difficilement contrôlable. Je n'en connais pas les objectifs et je n'en connais pas le but", a-t-il ajouté.

Yazid Sabeg dit "croire vraiment" qu'il y avait "une volonté politicienne" de la part du ministre de l'Immigration, Eric Besson, avec ce débat. A la question: "Vous voyez une volonté politicienne ?", il a déclaré: "cela en a l'air de sa part. Je le crois vraiment, je le pense. Si c'est un calcul, c'est dommage".

"L'identité ne doit pas être 'racialisée'. Je pense que le président de la République peut siffler la fin de la récréation, il va avoir l'occasion de le faire", a-t-il encore déclaré.

Pour conclure, Yazid Sabeg, pose une double interrogation. Est-ce que l'on peut être musulman dans ce pays ? Et deuxième sujet : est-ce qu'il est normal, est-ce qu'il serait décent, que l'islam soit l'otage de débats politiques et de calculs politiques dans ce pays ?".