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Le chien de Michèle Delaunay accusé d'avoir mordu un policier

Un policier municipal affirme avoir été mordu au bras, tandis que la ministre nie et dénonce une manoeuvre politique.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Michèle Delaunay lors de la campagne législative, le 25 mai 2012 à Bordeaux (Gironde). (JEAN-PIERRE MULLER / AFP)

"Le Premier ministre souhaite que ses ministres soient accompagnés d'un agent de sécurité. Le mien, c'est Dixie," plaisantait Michèle Delaunay il y a quelques mois. La ministre déléguée aux Personnes âgées et à l'Autonomie a démenti, samedi 2 mars, une agression dénoncée par deux policiers municipaux de Bordeaux, comme le rapporte Sud Ouest. Les agents affirment que le berger allemand de la ministre a mordu l'un d'eux à deux reprises. Francetv info livre les versions des deux parties.

La version des policiers

Dans leur rapport, les agents 335 et 378 de la police municipale de Bordeaux font état d'une "agression par un chien", survenue samedi 23 février. Alors que l'agent 378 saluait "la personne", Dixie lui aurait sauté dessus "en le mordant au bras à deux reprises". Aucune blessure n'a été relevée grâce à "l'épaisseur des vêtements et le manque d'acharnement du chien".

Quelques minutes plus tard, lors d'une seconde rencontre, le chien aurait sauté sur le véhicule des policiers avant de s'enfuir. "Vous ne me connaissez pas ?", aurait alors demandé la ministre, ce à quoi les agents auraient répondu "par la négation".

La version de Michèle Delaunay

Dans un commentaire publié à la suite de l'article de Sud Ouest, la ministre dénonce le contenu du rapport des policiers. "Alors qu'il me disait avoir été mordu, j'ai fait remarquer au policier municipal qu'il n'y avait nulle trace sur sa manche", se souvient-elle, tout en reconnaissant que son chien a bien "sauté en direction de son bras".

Selon Michèle Delaunay, il s'agit d'un "événement provoqué", à un an des élections municipales à Bordeaux. La ministre affirme ainsi que "c'est un conseiller municipal de la majorité [dirigée par l'UMP Alain Juppé] qui a averti le journal Sud Ouest".

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