Le chef de l'Etat a appelé vendredi à "ne pas laisser le champ libre aux fanatiques et aux barbares"
"Nous sommes réunis (...) pour dire le respect, l'admiration, que nous éprouvons pour leur sacrifice", a déclaré M. Sarkozy au cours d'une cérémonie d'hommage organisée au 21e Régiment d'infanterie de marine de Fréjus, auquel appartenaient les deux militaires.
Il a assuré que la France resterait engagée autant que nécessaire sur le terrain.
"Je mesure et j'assume les responsabilités qui sont les miennes lorsque nos soldats sont engagés au péril de leur vie (...) Leur souvenir renforce en chacun de nous la détermination à poursuivre notre engagement au service de la France", a-t-il dit.
"Nous ne pouvons laisser le champ libre aux fanatiques, aux barbares et aux terroristes qui menacent nos sociétés, bafouent les valeurs universelles de l'humanité et sèment la mort", a-t-il insisté, relevant que "notre sécurité, ici, en France, repose aussi sur notre engagement là-bas" et louant l'engagement des soldats.
Les deux soldats tués sont le capitaine Lorenzo Mezzasalma, 43 ans, et le caporal-chef Jean-Nicolas Panezyck, 25 ans, du 21e RIMa de Fréjus. Ils ont été tués lundi lors d'une opération au sud de Tagab, dans la province de Kapisa (à une soixantaine de km au nord-est de Kaboul). Ils étaient arrivés en Afghanistan le 7 juin.
Plus d'un millier de personnes étaient présentes vendredi à la cérémonie sur la place d'armes du camp Lecocq, parmi lesquelles le ministre de la Défense Hervé Morin, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Hubert Falco, de nombreuses personnalités civiles et militaires. Nombre de Fréjussiens étaient également venus entourer les familles.
Deux compagnies du 21e RIMa, dont l'une en instance de départ pour Djibouti, avaient pris position devant le drapeau en berne.
Le président a remis la Légion d'honneur aux soldats à titre posthume, entouré des deux petits garçons du capitaine Mezzasalma. Après la cérémonie, il s'est entretenu avec les familles pendant environ une demi-heure.
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