La vice-présidente du Front national (FN) prône le rétablissement de la double peine pour les délinquants étrangers
Pas question pour le FN de perdre du terrain sur la question sécuritaire. Au lendemain du déplacement en banlieue de Nicolas Sarkozy, Mme Le Pen a riposté.
Elle a jugé le bilan du chef de l'Etat "déplorable", lui a attribué un "zéro pointé" dans la lutte contre l'insécurité et dénonce "la généralisation du racisme anti-français et anti-blanc".
"Les Français doivent se souvenir que Nicolas Sarkozy est en charge de la sécurité depuis près de huit longues années, cinq comme ministre de l'Intérieur et près de trois comme président de la République", écrit-elle dans un communiqué. Or, selon elle, les zones de non-droit se multiplient, de même que les émeutes, destructions de biens et atteintes aux personnes.
"Face à ce bilan déplorable, Nicolas Sarkozy continue à supprimer 3.000 policiers et gendarmes par an et ce jusqu'en 2012 et à fermer commissariats et gendarmeries notamment en zone rurale", ajoute Marine Le Pen.
Interrogée sur i-Télé, Marine Le Pen a reproché à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, d'avoir réformé en 2003 le régime de la double peine, qui prévoyait l'expulsion des étrangers condamnés.
Il faut renvoyer les étrangers délinquants, c'est-à-dire faire l'inverse de ce que Nicolas Sarkozy a empêché", a-t-elle dit. "Il faut rétablir la possibilité pour les Français de ne pas être soumis à la triple peine, celle qui consiste à être victime de l'infraction de la part des étrangers, à payer leur place en prison et, de surcroît, être obligé de les conserver après", a-t-elle ajouté.
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